Lexique

Bilan thermique :  permet de définir une installation de chauffage ou de climatisation, de réaliser un bilan thermique en étudiant les caractéristiques thermiques du bâtiment.

Etude RE 2020 : c’est une étude réglementaire obligatoire permettant de caractériser la performance thermique et environnementale d’un bâtiment au travers du calcul de 6 indicateurs :

  • Le besoin bioclimatique (BBIO) :
    Le BBIO est un indicateur qui mesure les besoins bioclimatiques d'un bâtiment, c'est-à-dire les besoins de chauffage, de refroidissement, et d'éclairage naturel. Il prend en compte les caractéristiques du bâtiment, telles que son orientation, son isolation, ses ouvertures, et son inertie thermique, pour évaluer à quel point il est conçu pour tirer parti des conditions climatiques locales.
    L'objectif du BBIO est de promouvoir la conception bioclimatique, permettant de réduire la consommation d'énergie nécessaire au chauffage, au refroidissement, et à l'éclairage.
  • La consommation d’énergie primaire (Cep) :
    Le Cep est l'indicateur qui mesure la consommation totale d'énergie primaire d'un bâtiment pour les usages liés au chauffage, à la climatisation, à la production d'eau chaude, à l'éclairage, et à d'autres équipements. Il est exprimé en kilowattheures d'énergie primaire par mètre carré par an (kWhEP/m².an).
    La RE2020 vise à limiter le Cep en encourageant des performances énergétiques plus élevées dans les bâtiments, favorisant ainsi les économies d'énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • La consommation d’énergie primaire non renouvelable (Cep,nr) :
    Le CEPnr est une composante du Cep qui mesure la part de la consommation d'énergie primaire provenant de sources non renouvelables, telles que les énergies fossiles (gaz naturel, pétrole) et l'énergie nucléaire. Il exclut l'énergie renouvelable.
    La RE2020 encourage la réduction du CEPnr en favorisant l'utilisation d'énergies renouvelables et en limitant la dépendance aux énergies non renouvelables.
  • DH (Degré-Heure d'Inconfort) :
    Les DH évaluent les périodes d'inconfort thermique potentiel dans le bâtiment. Ils mesurent les écarts entre la température intérieure et la température de confort (généralement autour de 19°C) et cumulent ces écarts sur une période donnée.
    La RE2020 impose des limites aux DH pour éviter les situations d'inconfort thermique et favoriser le bien-être des occupants.
  • L'indicateur Ic Énergie
    Cet indicateur, en relation avec l'impact sur le changement climatique associé à la consommation d'énergie primaire, évalue comment la consommation d'énergie dans un bâtiment influence les émissions de gaz à effet de serre (GES) et, par conséquent, son impact sur le changement climatique. Il mesure la performance énergétique du bâtiment en termes de consommation d'énergie primaire et son potentiel pour réduire les émissions de GES.
    Plus précisément, l'Ic Énergie tient compte de la manière dont le bâtiment utilise l'énergie pour le chauffage, la climatisation, la production d'eau chaude, l'éclairage, et d'autres besoins énergétiques. L'objectif est de promouvoir la réduction de la consommation d'énergie primaire et, par conséquent, de limiter les émissions de GES associées à la production et à l'utilisation de cette énergie.
  • L'indicateur Ic Construction
    Cet indicateur, en relation avec son impact sur le changement climatique associé aux composants et au chantier, évalue comment les matériaux de construction, les procédés de construction et les opérations de chantier affectent les émissions de gaz à effet de serre (GES) et contribuent à l'impact environnemental global du bâtiment.
    Cet indicateur prend en compte plusieurs aspects :
    Les matériaux de construction : Il évalue les émissions de GES liées à la production, au transport et à la mise en œuvre des matériaux utilisés pour la construction du bâtiment. Cela inclut les émissions de carbone résultant de la fabrication des matériaux de construction, tels que le ciment, l'acier, le bois, etc.
    Les procédés de construction : Il mesure l'impact environnemental des méthodes de construction utilisées, y compris les techniques de construction, l'efficacité de la main-d'œuvre et les équipements utilisés sur le chantier.
    Les opérations de chantier : Il évalue les émissions de GES associées aux opérations de chantier, notamment la consommation d'énergie pour le chauffage, l'éclairage et les engins de construction, ainsi que les émissions liées à la gestion des déchets de construction.
    L'objectif de l'Ic Construction lié aux composants et au chantier est de minimiser l'empreinte carbone de la phase de construction du bâtiment en favorisant l'utilisation de matériaux à faible impact environnemental, en adoptant des techniques de construction durables, et en réduisant la consommation d'énergie et les émissions de GES pendant le chantier. Cela contribue à la réduction de l'impact environnemental global du bâtiment tout au long de son cycle de vie et à la lutte contre le changement climatique.

Simulation Thermique dynamique : la simulation thermique dynamique permet d’estimer les besoins thermiques (énergie utile en chaud et froid) du bâtiment en exploitation en tenant compte de l’enveloppe du bâtiment et de son inertie, des divers apports thermiques, du comportement des occupants, de son exposition et du climat local. Il permet également de voir l’évolution des températures intérieures dans les locaux afin d’en appréhender le confort d’été.

Le génie climatique : terme récent créé en 1962, regroupe les domaines liés au conditionnement d’air, visant le maintien de conditions intérieures prédéfinies. Le génie climatique intervient sur la température, l’humidité et toutes les variables liées à la qualité de l’air.

Désenfumage : va permettre de limiter la propagation de l’incendie et a pour objet d’extraire une partie des fumées et des gaz issus de la combustion. Il va favoriser l’évacuation du public.

Les courants faibles : courants utilisés pour transporter l’information « faible » car les impulsions électriques sont très faibles et donc pas dangereuses pour les personnes.

Les courants forts : ils transportent l’énergie électrique qui est utilisé pour alimenter l’éclairage, les prises de courant, les chauffage électrique et d’autres appareils électriques. Les circuits de courants forts sont regroupés dans le tableau électrique.

Les énergies renouvelables : sont des énergies inépuisables issues des éléments naturels, le soleil, le vent, les chutes d’eau…

Démarche BIM :,. Le BIM est une méthode de travail, un processus, utilisant une maquette numérique 3D intelligente comme élément central des échanges entre les différents intervenants à l’acte de construire. La maquette voit le jour entre les mains de l’architecte. Elle est ensuite rendue accessible aux différents bureaux d’études dans le but d’être complétée voire modifiée techniquement. A ce stade, la maquette sera le plus souvent divisée sous la forme de plusieurs maquettes « métier » (une maquette structure, une maquette fluides…). Ces maquettes métiers sont ensuite fusionnées dans une maquette globale pour détecter et résoudre les conflits éventuels (réseaux en interférence par exemple). Ce travail d’assemblage et d’analyse des conflits se nomme la « synthèse ». Ainsi conçue, la maquette sert à produire les plans d’exécution qui seront diffusés au chantier. Durant les travaux, la maquette est maintenue à jour par les concepteurs et les constructeurs de sorte qu’à la fin du chantier, elle est exactement conforme à l’ouvrage tel qu’il a été construit.

Cette maquette, livrée au Maître d’Ouvrage avec les clés de son bien lui donne la possibilité de gérer informatiquement son bâtiment, dans le but de réaliser des travaux ultérieurs, de gérer son patrimoine, d’intégrer des systèmes domotiques ou de réaliser diverses simulations (ensoleillement, flux, acoustique…). La maquette numérique est en quelque sorte le « dossier médical personnel » d’un bâtiment, utile jusqu’à sa fin de vie, où elle permet d’anticiper la présence de certains matériaux ainsi que de les localiser et les quantifier.